Publiez, diffusez, partagez la Belle Histoire de l’entreprise. Communiquez sur son histoire, ses produits, ses services et ses Hommes. Déclinez la poursuite de l’entreprise au travers des rêves et des projets à venir.
Donnez sens et direction à tous les collaborateurs par la définition d’une mission, d’une vision, et déduisez-en des challenges, des enjeux et des défis largement communiqués aux collaborateurs à partir :
- d’une analyse partagée de l’environnement
- d’un diagnostic des points d’appuis et des points de vigilance de l’entreprise
Sollicitez des objectifs contributifs à ceux explicités préalablement par le comité ou l’équipe de direction, et validez ou corrigez-en les résultats. Ce sera un bon moyen de vérifier la réappropriation et la déclinaison. Développez la responsabilisation et l’engagement de chacun par rapport aux enjeux de l’entreprise. Communiquez et expliquez régulièrement la situation économique de l’entreprise
Recrutez certes des talents, mais encore des personnes qui aiment le travail, leur travail, et faites en sorte que le plus grand nombre puisse s’amuser par le travail. S’il n’est pas possible de motiver « les autres », sachez vous entourer de personnes capables de « se motiver ».
Répartissez le travail à partir des talents et autour de référentiels métiers formellement définis.
Développez une conscience des autres métiers (sens de l’autre) amont et aval pour chaque collaborateur
Bâtissez un programme de développement des compétences des services et, autant que faire se peut, de chaque collaborateur appartenant à ces services
Donnez des outils de diagnostic des pratiques managériales aux managers
Menez régulièrement des entretiens individuels avec les collaborateurs. En outre, au moins une fois par an (EAP), tenir un entretien sur la qualité et l’utilité de la somme des entretiens de l’année… en vue de l’amélioration du processus. Donnez régulièrement des signes de reconnaissance.
Investissez dans la qualité de vie au travail : cela passe par l’aide aux salariés à être bien dans leur peau. Sachez inspirer et faire confiance, cultiver plaisir et convivialité ; ayez le courage de la transparence et de la clarté factuelle dans l’expression des différents points de vue. Et… sachez réellement écouter les autres points de vue
Transmettez vos messages de manière positive et dynamique : soyez le chantre passionné d’un monde meilleur, plus facile, plus humain, plus joyeux. Soyez un artiste de la communication. Cela engendrera la passion chez vos collaborateurs. Alors vous passionnerez vos clients et vos financeurs. Et l’entreprise, tout comme ceux qui la forment et la servent, y gagnera !
Cherchez toujours à faire plus simple. Comme la nature a « naturellement » tendance à tout complexifier, remettez sans cesse en question les processus et les pratiques. « Est-ce le bon moyen ? Est-ce la méthode la plus adaptée ? » C’est comme ça que vous favoriserez progrès et amélioration continue.
Décloisonnez les services et les départements de l’entreprise. Mélangez les points de vue, fuyez la pensée unique, les croyances et les certitudes, détruisez les silos. En lieu et place, créez des projets transversaux, stimulez les contradictions, créez des liens originaux pour développer créativité et innovation. Formez les pilotes de ces projets au management des projets.
Soyez unique dans l’identité, les produits et les services de l’entreprise. Soyez révolutionnaire, non conformiste… Faites ce que personne ne fait, pour être différent. La différence fait souvent la différence… Soyez innovateurs et allez jusqu’au bout de vos passions et de vos projets. L’originalité paie toujours dans un monde souvent blasé par la surinformation.
Déployez des formations essentielles. Il s’agit de formations aux règles du jeu de l’entreprise, c’est-à-dire à son mode de fonctionnement (social, économique, individuel, professionnel). Mais également et surtout des formations à la communication, à la qualité relationnelle, à l’intelligence émotionnelle, à la pédagogie, au fonctionnement de l’intelligence et à la compréhension des différents modes d’apprentissage. La capacité à apprendre de l’entreprise deviendra un véritable avantage concurrentiel et une compétence distinctive sans équivalent. Par l’investissement sur la formation, développez les compétences de l’entreprise en misant sur l’intelligence collective.
Favorisez le développement de l’estime et de l’affirmation de soi. Un collaborateur qui a confiance en ses capacités osera se mettre en action et développer son potentiel. Comme l’entreprise dépend de l’Homme, elle bénéficiera du développement personnel de son collaborateur.
Etablissez un baromètre de la qualité de vie au travail. S’il vire au rouge, déterminez, par la concertation, les actions à mener. Un collaborateur heureux est un collaborateur « performant ».
Définissez la mission managériale de l’encadrement. Il s’agit de rendre plus simple, plus fluide la bonne réalisation des tâches. Le manager doit être une aide pour ses subordonnés. Il est nécessaire qu’il puisse être consulté dès que nécessaire. En cela, un management de proximité est indispensable. Un manager loin de ses équipes, c’est une entreprise loin de ses salariés. Loin des yeux, loin du cœur. L’éloignement n’incite pas à l’engagement et à la motivation. Pas de motif à l’action, pas d’action. Stagnation. Et, dans un environnement mouvant, c’est la noyade.
Admettez les erreurs de vos collaborateurs. C’est en essayant qu’on réussit. L’erreur a la vertu d’enseigner ce qu’il ne faut plus faire. Comprendre ses erreurs, c’est intégrer l’inadéquation de telle ou telle action. Quand on s’est retrouvé une fois dans une impasse, on sait que l’on doit prendre un autre chemin. Et en cherchant lui-même, le collaborateur apporte une plus-value : il devient meilleur.
Construisez une politique de rémunération variable et équitable. Cela peut aller jusqu’à l’actionnariat et/ou l’implication au capital. Impliqué dans la réussite financière de l’entreprise, le collaborateur travaillera aussi pour lui. Les primes font, elles aussi, partie des récompenses. Il est évident qu’une entreprise qui gagne de l’argent puisse en faire profiter - au sens premier du terme - ses salariés autant que ses actionnaires.
© Pierre Drelon